Notre charte relationnelle

Rédigée et validée ce ..... revalidée ce ....
  • => Chacun peut, Ă  tout moment, demander Ă  apporter une modification Ă  cette charte.
Dans l'intérêt du collectif, je m'engage à...
  • ...

A vous de compléter la suite :-)


La priorité est de créer un cadre de sécurité, des accords de groupe.
Pour cela, il faut que chaque personne puisse participer à l'élaboration des règles, bien les définir, les comprendre, les expliciter et les respecter.
La confiance peut grandir à partir de ce solide cadre de sécurité : une membrane sure et des règles communes comprises et respectées.
Les règles permettront à l'action collective d'avoir lieu, à la fois en stabilisant la coopération et en encadrant la compétition et l'égoïsme.
Sans règles partagées, une véritable entraide généralisée entre les membres d'un groupe a peu de chances d'émerger, et seuls apparaîtront des actes d'altruisme spontanés et quelques relations entre pairs.

CC BY SA Gatien Bataille
image cadresecurite.png (0.7MB)

La méthode de l'opposé des contraires

Quand on souhaite faire réfléchir un collectif sur un sujet sérieux, il est souvent plus facile d'aborder le problème dans le sens contraire !
Par exemple, pour définir un cadre de travail (ce qui nous permettra de travailler ensemble sans difficulté) il est souvent plus facile d'inviter les personnes à travailler sur "tout ce qui nous permettra d'échouer à travailler ensemble".

C'est souvent plus efficace car :
  • c'est marrant et donc ça permet aux gens de se lâcher => de soulever plus de points que si on avait Ă©tĂ© "sĂ©rieux"
  • c'est facile car l'humain a tendance Ă  mieux identifier (surestimer) les risques (c'est un biais cognitif que l'on dĂ©tourne Ă  notre avantage ;-)
    • «Nous sommes câblĂ©s pour la peur (qui dĂ©coule de l'identification d'un risque) dès notre naissance et c’est la vie qui va peu Ă  peu nous apprendre Ă  nous montrer sĂ©lectifs envers nos peurs: ce qu’on va nous apprendre, ce que nous allons observer autour de nous, ce qu’on va soi-mĂŞme expĂ©rimenter… Notre cerveau, ce merveilleux ordinateur personnel, est donc Ă©quipĂ© de sĂ©rie, par l’évolution, avec un logiciel nous prĂ©parant Ă  ressentir le plus grand nombre de peurs possible..» Voir Pshychologie de la peur / Ch AndrĂ©

Comment procéder ?

  1. En fonction du sujet Ă  traiter, retournez-le pour le formuler par son contraire.
    • "Comment faire pour travailler ensemble dans la joie ?" => "Que faire pour que notre travail en collectif soit triste et conflictuel ?"
  2. Invitez les participants à identifier tout ce qui permettrait d'arriver à ce résultat.
  3. Il est souvent plus facile de laisser les personnes réfléchir d'abord en solitaire.
  4. Faites ensuite un travail collectif pour récolter les réponses, triez-les par affinité.
  5. Une fois la réponse globale obtenue, prenez l'opposé de celle-ci pour construire votre réponse finale.
  6. Validez avec le groupe cette nouvelle réponse. Une validation au consentement est souvent indiquée dans ce cas.
    • La mĂ©thode du consentement est un renversement du processus passant du :
« Est-ce que tout le monde est pour ? » à « Est-ce que quelqu’un est contre ? ». Si une personne est contre, on dit qu’elle a une objection.
  • Cette façon de procĂ©der simplifie la prise de dĂ©cision tout en maintenant un haut niveau d'engagement des participants. Elle fonctionne donc bien pour des dĂ©cisions Ă  enjeu ayant un impact collectif important : reĚ€gles du jeu collaboratif,cadre, cercles et roĚ‚les, cap aĚ€ tenir, objectifs prioritaires.
  • Prendre une décision par consentement
  • Prenez quelques minutes pour dĂ©briefer la mĂ©thode.

Durée : 30/40 min
Nombre de participants : de 10 Ă  30
CC BY SA Gatien Bataille