Porte ouverte à Vieux-Condé
En bref
"La nature nous fait don de ses bienfaits, apprenons à les apprécier avec respect"
Date de l'actu/évènement
19.09.2020
Cette rencontre concerne le groupe
- Les éco-jardins
En détail
Françoise Marciniak témoigne :
"Avant d'accueuillir mes visiteuses le 19 septembre, je me suis amusée à écrire le nom de nos "belles des trottoirs" devant chez moi. Je ne pensais pas qu’il y en avait autant : une dizaine environ.
C'est avec un petit groupe 100 % féminin que j'ai pu échanger au sein de mon petit coin de nature.
La haie champêtre, notamment, a soulevé beaucoup d’interrogations : Pourquoi une double haie ? Quelles essences privilégier alors que certains arbustes semblent démunis face à la sécheresse et à la chaleur ? ...
Nous nous sommes intéressées aussi à quelques plantes sauvages comestibles :
- la Porcelle enracinée dont les feuilles applaties au sol sont couvertes de poils hirsutes et raides faisant penser à la "couenne du cochon", d’où son nom. Elle fait partie des plantes dépuratives ;
- l’Achillée millefeuille dont les inflorescences sont couramment utilisées pour ses nombreuses propriétés médicinales : anti hémorragique, anti-inflammatoire... ;
- la bardane, dont les racines sont très prisées au Japon et aux Etats- Unis et qui contiennent du magnésium, des vitamines B1, B2, PP et C ;
- le Galinsoga , qui contient 2.5 fois plus de vitamines que l’orange et 3 fois plus de calcium que le lait
- et bien d’autres…"
Pour aller plus loin, voici les grands principes adoptés pour les haies de cet éco-jardin, qui illustrent ce qu'elles peuvent nous apporter :
- L’un des côtés de la clôture est planté en hêtres pour servir de brise-vue en hiver. Cependant ceux qui ont été plantés l’année passée résistent très mal à la brûlure du soleil, malgré un arrosage tous les deux jours, la haie étant plein sud. Cette année, pour les remplacer, place aux charmes.
- Devant, des arbustes indigènes comme le prunellier, l’un des premiers arbustes à fleurir au printemps avec le saule, côtoient des érables champêtres, des aubépines, des nerpruns, des fusains d’Europe, des sureaux, offrant ainsi une nourriture importante aux insectes, puis aux oiseaux ainsi qu’un abri pour de petits mammifères comme le hérisson.
- Sur l’autre partie de la clôture , côté rue, ce sont des lauriers tin dont le feuillage est persistant, en fleurs de novembre à mars, ce qui représente une manne importante pour nos courageux petits bourdons qui sortent de leur abri dès que la température atteint 5° alors que les abeilles ne s’activent qu’à 15°. Là aussi la haie est double, afin de servir à terme de brise-vent. Elle présente également un refuge pour tous les jeunes oiseaux qui ne savent pas encore voler, comme les merles.
"Avant d'accueuillir mes visiteuses le 19 septembre, je me suis amusée à écrire le nom de nos "belles des trottoirs" devant chez moi. Je ne pensais pas qu’il y en avait autant : une dizaine environ.
C'est avec un petit groupe 100 % féminin que j'ai pu échanger au sein de mon petit coin de nature.
La haie champêtre, notamment, a soulevé beaucoup d’interrogations : Pourquoi une double haie ? Quelles essences privilégier alors que certains arbustes semblent démunis face à la sécheresse et à la chaleur ? ...
Nous nous sommes intéressées aussi à quelques plantes sauvages comestibles :
- la Porcelle enracinée dont les feuilles applaties au sol sont couvertes de poils hirsutes et raides faisant penser à la "couenne du cochon", d’où son nom. Elle fait partie des plantes dépuratives ;
- l’Achillée millefeuille dont les inflorescences sont couramment utilisées pour ses nombreuses propriétés médicinales : anti hémorragique, anti-inflammatoire... ;
- la bardane, dont les racines sont très prisées au Japon et aux Etats- Unis et qui contiennent du magnésium, des vitamines B1, B2, PP et C ;
- le Galinsoga , qui contient 2.5 fois plus de vitamines que l’orange et 3 fois plus de calcium que le lait
- et bien d’autres…"
Pour aller plus loin, voici les grands principes adoptés pour les haies de cet éco-jardin, qui illustrent ce qu'elles peuvent nous apporter :
- L’un des côtés de la clôture est planté en hêtres pour servir de brise-vue en hiver. Cependant ceux qui ont été plantés l’année passée résistent très mal à la brûlure du soleil, malgré un arrosage tous les deux jours, la haie étant plein sud. Cette année, pour les remplacer, place aux charmes.
- Devant, des arbustes indigènes comme le prunellier, l’un des premiers arbustes à fleurir au printemps avec le saule, côtoient des érables champêtres, des aubépines, des nerpruns, des fusains d’Europe, des sureaux, offrant ainsi une nourriture importante aux insectes, puis aux oiseaux ainsi qu’un abri pour de petits mammifères comme le hérisson.
- Sur l’autre partie de la clôture , côté rue, ce sont des lauriers tin dont le feuillage est persistant, en fleurs de novembre à mars, ce qui représente une manne importante pour nos courageux petits bourdons qui sortent de leur abri dès que la température atteint 5° alors que les abeilles ne s’activent qu’à 15°. Là aussi la haie est double, afin de servir à terme de brise-vent. Elle présente également un refuge pour tous les jeunes oiseaux qui ne savent pas encore voler, comme les merles.
Courriel de contact
frmarciniak@orange.fr