Les risques du métier d'animateur de projets collectifs
Personne qui propose cette ressource
Gatien
Auteur de cette ressource
gatien
Type de ressources
- Concept
- Méthodologie / guide
Description
Les 4 risques "perso" de l'animateur de projets collectifs
La noyade temporelle
Nous croulons tous sous une liste de culpabilité autrement appelée liste de tâches ;-)
Cette liste sans fin, nous rend complètement indisponible pour notre projet (collectif ou pas).
Plongé dans le guidon, nous sommes
Cette liste sans fin, nous rend complètement indisponible pour notre projet (collectif ou pas).
Plongé dans le guidon, nous sommes
- en incapacité de travailler SUR notre projet et pas uniquement pour notre projet !
- en incapacité d’avoir du temps disponible pour répondre au collectif. Difficile dans ces conditions de faciliter l’implication des autres membres du projet.
- êtes-vous vraiment ici ou aussi en train de penser à ce que vous n’aurez pas fait aujourd’hui ? ;-)
- comprendre la loi de parkinson (plus on a de temps pour remplir une tâche, plus elle prend du temps)
- s’arrêter pour réfléchir / placer ses "gros cailloux"
- pas possible ?
- ok l’environnement pense pour vous dès lors… on peut vivre avec ;-) mais il devient dur de s’en plaindre
- organiser son temps / nous ne sommes pas multitâches, nous le croyons !
- technique du pomodoro
- le concept de Rien que" "
- comprendre le fonctionnement du cerveau humain
- il reporte toujours le compliqué car c'est coûteux en énergie.
- or chaque petite victoire libère de l’endorphine… hormone du plaisir… d’où recherche de plein de petits plaisirs donc petites tâches (lire un mail) plutôt que grosses !!
- => donc découper en petites tâches ou commencer par le plus chiant… ça libère l’esprit pour la suite
- tenir compte de ses besoins / impossible de répondre à ceux des autres, si les siens ne sont pas remplis
- si je vous demandais là maintenant de réfléchir à un besoin perso que vous aimeriez satisfaire dans le prochain quart d’heure ? possible, facile ?
- vous offririez vous ce quart d’heure ?
- le faites-vous de temps en temps de manière personnelle ?
Noyade sous les alertes
Trois minutes. C''est le temps de concentration moyen des adultes sur une tâche intellectuelle, mesuré en 2012 à l'université de Californie. Le reste du temps, on décroche. Surtout en présence dun écran, dun smartphone.
Quand on sait qu'il nous faut 10 minutes pour être dans un état de concentration correct pour mener une tâche intellectuelle....
on est mal ;-)
Que faire ?Quand on sait qu'il nous faut 10 minutes pour être dans un état de concentration correct pour mener une tâche intellectuelle....
on est mal ;-)
- comprendre les limites du cerveau humain
- notre mémoire de travail est très limitée… 7 +/- 2 espaces
- la mise en éveil “dans l’attente de l’alerte” nous fait perdre 1 de ces espaces… soit plus de 10 % de capacité de travail
- des études montrent que "être dans l’attente des mails" (même si on a désactivé les notifications) nous fait perdre 10 points de QI
- sacraliser des temps de travail
- ménager des espaces hors flux : je connais des gens qui prennent le train pour travailler !
- dans les bureaux (espace physique)
- dans les organisations d'équipe
- en parler collectivement, nous sommes tous confrontés à ce problème !
- ménager des espaces hors flux : je connais des gens qui prennent le train pour travailler !
- sortir du flux / couper les alertes / reprendre le contrôle
- couper les alertes de bureaux facebook, twitter, mails, skype...
- organiser sa messagerie pour la désengorger automatiquement (surtout quand on utilise une liste de discussion)
- faire des tris automatiques et ne lire que quand on le décide
- accepter de ne pas lire tous les mails / on n’en meurt pas !
- gérer la liste de discussion quand on est animateur et ne pas l’utiliser comme un troll quand on est membre
- ne pas rendre infobèse son entourage
Noyade cognitive
En tant qu’animateur de projets vous recevez ou générez de nombreuses idées. La plupart du temps elles arrivent quand on ne s’y attend pas… c’est le bonheur de la sérendipité. Pour ne pas perdre ces idées, infos utiles… il faut que vous puissiez garder du temps de cerveau. Nous l’avons vu, notre cerveau est limité dans sa mémoire de travail mais aussi dans la gestion de sa mémoire à court terme.
Que faire ?
Que faire ?
- comprendre les limites de la mémoire de travail
- la mémoire humaine est composée de 2 parties (mémoire à court terme et à long terme)
- la mémoire à court terme (ou de travail) / elle a une capacité limitée (7 +/- 2 places) et a une durée limitée à quelques secondes
- si je ne peux délester ma mémoire courte, je fais tourner en boucle les infos et perd la capacité de travailler ou de stocker des infos nouvelles
- si je peux délester, alors je libère et récupère de la capacité de travail !
- utiliser des délesteurs
- papier, un bon carnet ;-) avec un système de contextualisation, classement simple, bref des méta données
- outils numériques de gestionnaire de notes (evernote, https://laverna.cc, google keep, onenote ...)
- En tout cas : délester même si vous n’y revenez plus ;-)
Oubli de partage
En combinaison avec les autres risques, il est fréquent d’oublier, de manquer de temps ou d’un outil simple pour partager ce que vous collectez via les membres ou votre veille.
vous êtes le maillon faible, l’entonnoir qui bloque les infos ;-(
Que faire ?
vous êtes le maillon faible, l’entonnoir qui bloque les infos ;-(
Que faire ?
- Etre capable de rapidement installer un outil de collecte et de triage des infos. Cela peut passer par un wiki, un pad pour commencer.
- L’idée consiste à pouvoir vous permettre de délester idées et contenus qui intéressent le collectif sur un espace accessible au collectif ! Dans l’idéal, permettre aussi que le collectif puisse déposer ses trouvailles. (voir la page des ressources partagées par exemple)