Les compétences charnières de l'animateur de projet collectif

Le terme de « compétences charnières » désigne des compétences sans lesquelles, la coopération serait difficile à mettre en œuvre.

Dans la catégorie « antécédents pour coopérer »


Dans la catégorie processus (évaluer / démarrer / animer / mettre en œuvre)


Dans la catégorie « résultat »


Trois compétences pivots

Dans la liste de ces 11 compétences charnières, trois d’entre elles sont appelées « compétence pivots », car sans elles, il semble que tout processus coopératif soit "très difficile" à mettre en oeuvre.

La première : « avoir un état d’esprit collaboratif » est une condition sine qua non de la coopération ». Si les personnes ne disposent pas d’une telle attitude, elle auront tendance à privilégier les relations compétitives et donc à freiner la collaboration, voire la rendre impossible.

La deuxième compétence pivot « co-concevoir la structure du projet » lorsqu’elle se manifeste, renforce l’engagement des personnes dans le projet collaboratif et leur motivation à travailler ensemble. A l’inverse, dans un projet collaboratif pensé par une personne seule, son énergie passerait à « pousser » d’autres à y entrer, à mobiliser. Et souvent, son projet dit « collaboratif » s’arrête à cette étape.

La troisième compétence pivot « avoir le souci du bien commun » est liée au résultat de la collaboration. Elle indique la maturité du groupe et consolide l’engagement à long terme. Elle rejoint l’importance croissante prise par les communs dans de nombreux projets.

Ces compétences pivots nécessitent un travail sur soi

Avoir un "à priori positif" sur la coopération, accepter d'être modifié par les autres et être conscient de l'interdépendance des choses impliquent souvent d'avoir réfléchi sur ce que ça implique dans "ma vie", "ma façon de gérer les projets", ma posture d'animateur, et donc notamment :

Sources :



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