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Un projet pour toujours ou avec une fin ?

C'est une tendance naturelle ;-)
Nous les humains conçevons nos projets comme s'ils ne devaient jamais mourir !!
Du coup, on a souvent du mal à y mettre fin quand ils n'ont plus de raison d'être.

Il peut dès lors être très utile de définir un cycle de vie adapté au projet, qui correspondra à une durée au-delà de laquelle le groupe ne peut pas fonctionner correctement sans se voir. A chaque cycle, on prend ainsi le temps de faire le point, d'intégrer les évolutions du contexte et de vérifier qu'il y a toujours une raison d'être et une appétence à la continuité du groupe. Questionner régulièrement la mort devient un rituel incontournable qui permet aussi de célébrer les réussites, au-delà de la simple assemblée réglementaire annuelle. Ce cycle constitue un marqueur : si le groupe ne parvient pas à se retrouver assez régulièrement c'est que le projet doit être arrêté ou mis en sommeil.

S'il est préférable d'avoir préparé la mort d'une structure dés le départ pour favoriser la réutilisation de toutes les richesses créées, il n'est jamais trop tard pour s'y mettre. Ainsi, même si l'on prend conscience du manque de capitalisation des ressources au moment de la fin du projet, il est toujours temps de fournir un effort et de profiter d'un dernier souffle d'énergie pour rendre, au bout du compte, l'aventure la plus profitable possible ! Préparer la mort sous-entend avoir définit les éléments qui, s'ils sont remplis, feront que l'on considère le projet finit.

Mener une ultime opération de capitalisation des ressources permettra de réaliser le chemin parcouru, de s'assurer de la réutilisation des richesses produites, d'offrir à chacun de partir avec une ressource de départ qu'il pourra réimplanter dans d'autres projets... et de célébrer toutes les victoires passées, souvent occultées par l'omniprésence du sujet de la mort. Composter ses ressources en organisant un dernier sprint de documentation avec les contributeurs actuels et passés permettra très certainement au projet de mourir dans la joie !


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Est ce que je peux accepter mon impuissance ?

Retrouver son élan demande d’accepter d’une part notre (relative) impuissance, face aux freins, aux changements et à toute situation qui ne nous convient pas et d’autre part nos propres limites, à savoir ce que dit notre corps, ce que dit notre état d’épuisement. C’est un vrai processus, qui demande de renoncer à son désir d’être tout-puissant même pour une cause que l’on estime juste.
Se regarder, se décrypter permet aussi de sentir là où ça "chauffe" et où il est peut-être nécessaire d'adapter la stratégie.

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Accepter son impuissance ;-)

« La réalité (que les gens ne puissent pas changer plus que ça) est difficile à accepter, à supporter, alors cela nous pousse à un certain aveuglement vis-à-vis du réel », explique l’éco-psychologue Marie Romanens. « L’épuisement qu’on peut ressentir parfois vient du fait que l’ambition qu’on se donne est disproportionnée par rapport au réel, c’est-à-dire à la capacité réelle de changer de nos interlocuteurs. Lorsqu’on ne tient pas suffisamment compte du réel, c’est que l’on a du mal à le voir et/ou à l’accepter tel qu’il est ».
Si pour certains le sentiment d’impuissance conduit à l’inaction, l’inertie, « une autre réponse classique est d’aller dans la toute-puissance », explique Marie Romanens. « On va chercher (notamment par l’hyper-action) à reprendre le contrôle sur une situation qu’on ne maîtrise pas.
Or, comme cette situation n’est pas maîtrisable, c’est le début d’une course sans fin vers le toujours plus d’action. Une stratégie de « fuite en avant » vouée à l’échec et très angoissante. Dans ce cas, on ne tient pas compte de nos propres limites physiques et psychiques. Et plus la situation résiste, et plus nous entrons dans la surenchère et la lutte.

« Cette reconnaissance d'impuissance nous conduit à ralentir notre rythme et à faire des choix d’action et de modes d’action plus créatifs et plus en accord avec notre personnalité et nos besoins », poursuit Marie Romanens. On va avancer moins, moins vite peut-être, mais ce sera solide et pérenne. Cela va se faire en étant moins dans le besoin de convaincre l’autre, mais au contraire plus dans l’écoute de l’autre et de soi. Nous ne sommes alors plus en guerre avec le monde ou avec nous-mêmes.

Comment ça chauffe en moi quand ça résiste ou que je me sens impuissant.e ?

  • Observez vos « habitudes réactionnelles » – nous avons tous un mode réactionnel personnel face aux résistances de nos interlocuteurs. Pour le connaître, remémorez-vous plusieurs moments d’échanges où vos interlocuteurs ont exprimé leur résistance à passer à l’action, à suivre votre proposition, à changer, etc. Puis notez la façon dont vous avez réagi. (émotions, envie de passer à l’action, envie de tout laisser tomber, envie d’en découdre avec le monde, envie de pleurer, de crier, de poser une bombe, impression d’être dépassé, en colère.)
  • Cette ou ces réactions identifiées sont-elles satisfaisantes ? Vous ont-elles permis de résoudre la difficulté, d’aider l’autre à passer à l’action ou à changer le comportement voulu ?
  • Si ce n’est pas le cas, réfléchissez pour chaque cas à la façon dont vous auriez aimé réagir et/ou à la réaction qui vous semble plus adaptée pour vraiment accompagner votre interlocuteur.

Observer ses propres contradictions pour voir comment ça chauffe en "eux" ;-)

Testons cela sur un comportement que vous désirez ardemment changer chez vous mais qui "résiste"
C'est quoi qui vous empêche de vraiment mettre vos actes en accord avec vos convictions (vous, les autres) ?
Et si vous y êtes parvenu (un peu, beaucoup) est ce vraiment la conviction affichée qui vous a fait changer ou une autre moins évidente au départ.

Accepter aussi que malgré mon impuissance, il y a des choses qui changent en bien !

On se focalise souvent sur ce qui ne fonctionne pas, jusqu’à en oublier tout ce qui fonctionne bien et mérite autant voir plus d’attention et d’investissement.
=> le pouvoir du carnet de gratitude

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