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Le cercle de parole / Fishbowl


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La démarche du cercle exentrique, aussi appelé "Fish Bowl" (bocal à poisson) est une manière de se partager la parole de manière plus "équitable". Le processus permet à chacun d'intervenir dans la discussion et d'en orienter le contenu sans acquérir pour autant "plus de pouvoir" qu'un autre participant.

Cette technique peut être utilisée dans plusieurs contextes tels que des ateliers, conférences, réunions organisationnelles et assemblées publiques.
La technique du cercle excentrique (Fishbowl) implique un petit groupe de personnes (en général entre 5 et 8), assises en cercle, qui discutent devant un groupe plus grand d'auditeurs.

Et quoi ça sert ?
  • Favoriser et se partager l'écoute dans un groupe
  • Impliquer un grand groupe dans la discussion d'un petit groupe
  • Assoir une ambiance "tourner la langue trois fois dans sa bouche avant de prendre la parole"
  • "Casser" le statut de l'expert en le plaçant au "même niveau" que les participants
  • Lorsque les personnes qui se trouvent au centre de la discussion sont des fonctionnaires ou des décideurs, cette technique peut apporter la transparence et accroître la confiance.

Informations pratiques
  • Nombre de participants pour le cercle central, de 3 à 8 participants. A l'extérieur du cercle central: non défini.
  • Durée préparation peut être très rapide (dépend du local)
  • Durée évènement prévoir minimum une heure (on peut quand même faire un peu moins)
  • Coût faible si matériel déjà à disposition (un micro ça peut aider en fonction de la taille du groupe et de la salle)
  • Une fois les règles bien expliquées, l'animateur joue un rôle plus discret d'observateur
  • Il y a un côté facilitant lorsque la question débattue est indiquée en grand dans la salle

Comment ça s'organise
  • Préparez les deux cercles concentriques en fonction du nombre de personnes attendues et placez dans la salle la question qui sera débattue "en grand".
  • Invitez X personnes à s'installer dans le cercle du centre en laissant une chaise vide. (nbr de chaises = X + 1) Elles auront comme tâche d'être les premières à discuter de la question qui leur sera lancée
    • identifiez les personnes à l'avance pour le premier tour et parlez un peu du sujet avec elle avant si possible OU
    • laissez les personnes s'installer dans le cercle librement.
    • Si un expert est prévu, placez-le dans le cercle intérieur dès le début et définissez avec lui s'il restera au centre ou s'il le quittera lui aussi à un moment de la discussion.
  • Expliquez au groupe les consignes à suivre
    • Une première question sera lancée au groupe du centre afin de démarrer une discussion entre eux.
    • Les personnes qui souhaitent se joindre à la discussion devront se lever et aller s'asseoir sur la chaise vide et participer à l'échange.
    • En contrepartie, une des personnes assises au centre devra se lever et aller s'asseoir sur une chaise disponible dans le cercle extérieur.
    • Les personnes extérieures sont également invitées à noter leurs observations sur la grille de notes qui leur a été fournie.
  • Démarrez la discussion en posant la question
    • Invitez les gens au centre à y répondre comme s'ils discutaient. Il ne faut pas que ceux-ci y répondent à tour de rôle, mais plutôt dans le cadre d'une discussion, d'un échange.
    • Soyez le plus discret possible et intervenez seulement pour recadrer les échanges si on s'éloigne trop du sujet de discussion. (à discuter !)
    • Après le temps imparti, arrêtez la discussion.
  • Synthèse et bonification : retour en grand groupe
    • Invitez les gens à s'exprimer sur ce qu'ils ont noté et-ou ressenti (prise de conscience du "faire différemment").
    • Notez le tout sur le papier-affiche. La synthèse vient faire ressortir les éléments essentiels et permet une certaine convergence.

Les risques
  • Peu ou pas de discussion au départ dans le cercle intérieur
    • il faut bien choisir sa question et en discuter en 3 mots avec les personnes choisies pour démarrer
  • Monopolisation de la parole dans le cercle intérieur OU un personne au centre ne quitte jamais le centre
    • En tant que facilitateur, rentrez dans le cercle intérieur pour forcer la sortie d'une personne (jouez du regard pour inviter la personne qui "devrait" sortir

Réflexion
  • chaque personne a le pouvoir de modifier le cours de la discussion en venant prendre une place au centre (recentrer sur la question, intervenir dans un monologue...). Ceci renvoie la responsabilité de la discussion et de son intérêt au groupe présent et plus seulement sur les épaules de l'animateur. ( ce qui n'est parfois pas évident)

Variantes
  • on peut faire un fishbowl
    • ouvert : chacun peut venir dans le cercle intérieur quand il le souhaite (flux) / il y a toujours une chaise vide
    • fermé : tout les X min c'est l'entiereté du cercle intérieur qui se renouvelle (bloc) / toutes les chaises sont occupées
  • On peut aussi avoir seulement deux chaises dans le groupe central. Quand quelqu'un dans le public veut se joindre à la conversation à deux voies, il vient vers l'avant et appuie sur l'épaule de la personne qu'il veut remplacer, à un moment où elle ne parle pas. L'orateur désigné doit alors revenir au cercle extérieur, étant remplacé par la nouvelle personne.

Fiches méthodologiques :

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le déblocage d'un problème par la méthode de l'accélérateur de projet

L'accélérateur de projet est une méthode faisant intervenir des pairs pour résoudre un problème donné par un individu lors de la réalisation d'un projet.

Histoire

Cette méthode dérive de l'entrainement mental créé pendant la guerre 39-45 par Joffre Dumazedier et développé ensuite par le mouvement d'éducation populaire "peuple et culture". Elle est utilisée un peu différemment dans le cadre de l'analyse de pratique professionnelle. 1

Procédure

Pour assurer le succès d’une telle démarche, il est important de s'approprier la méthode et de suivre les règles qui en découlent.
Trois rôles devraient être assurés :
  • un exposant : la personne qui présente sa situation problème
  • un animateur - gardien de la méthode : présente rapidement la méthodo, rappelle les règles, assure le bon déroulement.
  • un secrétaire : celui qui prend les notes (fonction partagée sur Etherpad)

Méthode par étapes (45 min)

Étape 0 : Préparation (5 min.)

Au début de la rencontre, le groupe devrait choisir :
  • une personne qui présente sa situation-problème : il est conseillé qu'elle prépare sa question en amont à partir de sa réflexion sur ce qu’elle vit comme difficulté dans sa pratique professionnelle.
  • un animateur (gardien de la démarche)
  • une personne qui prendra les notes (ou fonction partagée sur pad)

Étape 1 : Exposé de la problématique ou de la situation (5 min) on fera en 2 ;-)

La personne qui a accepté de soumettre son problème expose le plus clairement possible la situation et son contexte. Elle exprime ensuite la façon dont elle définit le problème. Les autres membres de l’équipe écoutent.

Étape 2 : Clarification de la problématique (5 min) on fera en 3 ;-)

Les membres du groupe formulent les questions pour bien cerner la situation. Ils doivent, à cette étape, s’en tenir à des questions d’information factuelle (meilleure compréhension du contexte par ex). La personne qui a exposé sa situation apporte les précisions ensuite.

Étape 3 : Contrat - reformulation de la question (1 min)

La personne qui a exposé sa situation précise clairement ce qu’elle attend des autres membres du groupe. (je voudrais que le groupe m'aide à ....)

Étape 4 : Réactions, commentaires, suggestions (20 min)

Les autres membres du groupe interviennent : donnent leurs impressions, réactions, interprétations... Ils proposent une façon de voir autrement la situation. Ils peuvent faire des suggestions pratiques ou donner des conseils. La personne qui a exposé sa situation écoute et s'engage à ne pas intervenir. Elle a tout intérêt à noter par écrit ce qui lui paraît pertinent de retenir.

Étape 5 : Synthèse et plan d’action (5 min)

La personne qui a exposé sa situation prend quelques instants pour finaliser en mini plan d'action des remarques exprimées par les membres du groupe (une synthèse personnelle de ce qu’elle retient). Pendant ce temps , les autres participants notent les idées et remarques qui peuvent leur être utiles dans leurs projets (idées transversales etc)
Après ce temps d'écriture , la personne qui a exposé sa situation présente son plan d'action, indique la façon dont elle entend donner des suites. Les autres membres du groupe n’ont pas à discuter des choix de la personne ou de son plan d’action; ils se comportent plutôt comme des témoins du cheminement de cette personne; ils peuvent exprimer leur soutien et leur encouragement.

Étape 6 : Évaluation et intégration des apprentissages, vécu (5 min)

Pour fermer correctement la rencontre, il convient de faire un retour sur ce qui s’est passé. La personne qui a demandé de l’aide peut exprimer son vécu ; le groupe peut évaluer sa façon de procéder et, au besoin, y apporter des correctifs pour la prochaine rencontre. Il est conseillé de prendre quelques minutes pour noter individuellement ce que chacun retient de cette rencontre

Conditions de réussite

Pour assurer le succès d’une telle démarche, l'animateur rappelle les règles. Les participants apportent leur aide dans un esprit bienveillant et sans "juger". Cet exercice requiert de la part des utilisateur une attention aux autres. Ne pas faire d'intervention trop longue.1; 2

Avantages et limites

  • Très efficace quand la situation et la demande sont clairement posées, que le public est hétérogène.(1)
  • Avant l'étape 5 "le temps d'écoute", il peut être intéressant pour l’animateur de représenter aux participants le meilleur moyen d'aider le demandant : les objectifs sont de remettre de la complexité, de l'hétérogénéité, penser en terme de processus, de situation évolutive, sortir du binaire et accepter le ternaire « et ceci et cela », penser le contexte global, ne pas oublier la genèse de la situation, penser aux tabous ou aux non-dits, repérer les contradictions. Pour enrichir le problème et élargir sa vision.1

Sources

  • (1) Cours adapté de : Payette, A. et Champagne, C. Le groupe de codéveloppement professionnel, Sainte-Foy, Les Presses de l’Université du Québec,1997. Publié depuis Moustic sous licence Creative Commons BY-SA
  • (2) Bonnes pratiques pour bien animer un accélérateur de projet groupe DLA37 distribué sous licence Creative Commons BY-SA
  • (3) mousTIC, distribué sous licence Creative Commons BY-SA

image Accelerateur_de_projet___recapitulatif.jpg (0.5MB)

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L'animation : (ré)apprendre à "être ensemble"


La plupart du temps, les groupes n'accordent pas une grande importance aux processus d'animation pendant les rencontres.

Les deux attitudes les plus courantes sont :
  • présupposer que celui qui organise ou reçoit anime la rencontre ("laisser-faire")
  • s'il y a enjeu, organiser l'animation autour de la distribution de la parole (via un tiers parfois)

Or, les rencontres sont (devraient être) les moments les plus forts du collectif.

image ensemble.png (0.5MB)

Agir avec le plaisir et la joie comme moteur

Une nécessité s'impose de plus en plus : nous allons devoir changer de moteur pour agir. Remplacer la souffrance et le sacrifice (que l'on s'impose ou qu'on impose) par le plaisir et la réalisation de soi au service d'un but collectif.
Un groupe qui ne génère pas du plaisir et de la joie est condamné à brève échéance.
Les groupes qui fonctionnent avec les principes de la joie se disent systématiquement rechargés et ré-enthousiasmés après les séances collectives qui conjugent humour, vision, rêve et action. Faire de la joie et du plaisir d'être ensemble un moteur de l'action, c'est déjà commencer à réenchanter le monde. Et la joie n'empêche pas le sérieux, ni la gravité, ni le désaccord, ni l'efficacité !

Nos rencontres doivent être des moments "reboostants".
Li'déal (à travailler donc car ce n'est pas "automatique") est
  • d'en sortir avec plus d'énergie qu'en entrant
  • d'en sortir avec le sentiment d'avoir appris quelque chose (soit sur le contenu, soit sur des méthodes)
  • d'en sortir avec le sentiment de faire partie d'un tout plus grand (un collectif)
  • et si possible d'avoir été utile au collectif, à la cause...
Les rencontres en présence ne devraient pas être réservées à la résolution exclusive des "problèmes".
C'est évidemment une bonne idée de chercher à les résoudre en présence
MAIS quand nos rencontres ne servent qu'à résoudre des problèmes, que l'on sait que l'on risque d'en sortir fatigué.e, énervé.e...
Il n'est pas certain qu'on fasse salle comble la prochaine fois ;-("
Quoiqu'il en soit, la façon de faire nos rencontres change radicalement :
  • ce qui est produit
  • ce qui est ressenti*

L'animation des rencontres est donc un incontournable pour des collectifs vivants.

* Les besoins les plus couramment exprimés dans les projets collectifs sont :
  • à titre individuel : être respecté, considéré, nourri, ne plus être manipulé, pouvoir vraiment participer
  • à titre collectif : expérimenter de nouveaux processus qui garantissent le respect de chacun, tester de nouveaux rapports au pouvoir, être efficace dans l'opérationnel.


le lancement d'une réunion

Pour qu'un collectif perdure et que l'envie de faire ensemble grandisse, il faut que les gens se connaissent de mieux en mieux.
Les réunions, en plus d'être des moments de production ou d'organisation, doivent favoriser cette inter-connaissance.
Les "brises-glace" peuvent jouer ce rôle et il faut (presque) en abuser !
Les brise-glaces constituent des outils qui vont permettre de faciliter premiers contacts et premiers échanges.
On en distingue deux types.
  • Les premiers visent à l’échauffement et le développement d’une bonne ambiance au sein du groupe.
  • Les autres cherchent plutôt à ce que les participants se connaissent plus en détails.

Les points de vigilance


Prendre en compte le «physique», le culturel

Nous avons tous un rapport particulier avec le contact physique et notamment avec des personnes que nous ne connaissons pas. Pour certains ce n’est pas un problème, pour d’autres, c’est un véritable frein.
Dans certaines cultures c’est mal perçu.
Evitez d’utiliser un brise-glace trop «corporel» lors d’une première rencontre. N’oubliez pas que l’objectif est de réchauffer l’ambiance, pas de la glacer ;-)

Pas de brise-glace à tout prix !

Il n’est indiqué nulle part qu’il fallait absolument un brise-glace. Parfois s’abstenir est une bonne chose (en tout cas lors d’une toute première rencontre). C’est à vous, en tant qu’animateur, de ressentir si c’est une bonne idée ou s’il vaut mieux s’en tenir à un tour de table classique...

N’obligez pas !

Ne forcez personne à participer au brise-glace. L’effet serait contraire !

Bien réfléchir à l’objectif visé

Briser la glace pour connaître les prénoms dans un groupe qui s’est déjà vu 5 fois, c’est bof... Un brise-glace sert toujours un objectif et il convient de le choisir en fonction de celui-ci. Un groupe ne se connaît pas du tout, un brise-glace de prise de contact est une piste. Un groupe se rencontre depuis quelques fois, il est sans doute temps d’explorer les brise-glaces visant à augmenter la cohésion qui soudera le groupe durablement. Et puis si vous introduisez une séance de travail, le brise-glace peut aussi chercher à introduire la thématique de manière amusante et décalée.

Tenir compte du contexte

Le nombre de participants, la place disponible, le matériel présent, le degré de connaissance des participants entre-eux, votre état d’énergie sont autant de facteurs à prendre en compte pour déterminer le bon brise-glace. Et parfois, malgré une préparation minutieuse, il vous faudra le faire «en séance» en découvrant que le contexte a changé ;-)

Pas de saut dans l’inconnu ;-)

Sauf à être très bon animateur ou un peu casse-cou ne tentez pas un brise-glace que vous n’auriez pas déjà animé en milieu «ami» ou à minima que vous n’auriez vécu vous-même.

Deux brise-glaces à tester

Pour un groupe qui se découvre

La carte (de 5 à 20 personnes)
Chaque personne vient de quelque part. Demandez aux membres du groupe de se positionner les uns par rapport aux autres afin de constituer une carte des provenances la plus précise possible. N’oubliez pas de donner quelques points de repères (points cardinaux, grandes villes...) Une fois chacun placé, parcourez la carte en permettant à chacun de se nommer et de se présenter en une minute.

Pour un groupe qui se connaît déjà un peu

Deux vérités et un mensonge (de 2 à ... pers, comptez 4 min par pers)
L’objectif est de permettre aux participants de mieux se connaître et de s’apprécier en découvrant ce qu’ils ont en commun ou les expériences uniques des uns et des autres.
Demandez à chacun de réfléchir à 3 expériences ou faits sur eux-mêmes dont deux seront vrais et un sera faux.
Laissez un peu de temps à chacun.
Demandez à un participant d’énoncer ses 3 expériences.
La personne qui trouve le mensonge présente à son tour ses trois «vérités» et ainsi de suite.
Il arrive que l’évocation de certaines expériences amène des discussions plus approfondies entre les participants. A vous de juger s’il faut donner de la place à ses échanges.




Se concentrer sur le positif

"Nous trouvons ce que nous cherchons..."
En s'efforçant de voir (aussi) le positif (sans tomber dans la béatitude) plutôt que (sans cesse) le négatif, on donne de l'importance à ce qui donne envie de continuer, de progresser.
Cela crée une ambiance, donne de l'élan et peut nourrir l'entourage

Quelques pistes

  • le carnet de gratitude
    • on y note à interval régulier (chaque soir) ce qui nous a fait du bien et là où nous avons fait du bien. Inutile de chercher compliqué, un échange de sourire ou un merci mérite d'être noté !
  • le tour de positivité
    • Au début ou à la fin d'une réunion, nous pouvons faire un tour où chaque personne (qui le souhaite) dit quelque chose de positif
    • ça peut être en lien avec la réunion qui se termine ou une chose plus personnelle (ou pro) vécue récemment ou ...
    • une façon de développer notre capacité à voir et à partager ce qui est porteur

Les effets de ces pratiques sont de mieux en mieux détaillées scientifiquement : voir les ouvrages de psychologie positive ou cherchez Christophe André
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